Thon albacore

Thunnus albacares

    • Océan Pacifique FAO 61, 71, 77, 81
      Senne sans DCP (Dispositifs de Concentration de Poissons)
    • Océan Indien FAO 51, 57
      Palangre, Filet maillant, Senne avec ou sans DCP (Dispositifs de Concentration de Poissons)

    Biologie

    On rencontre le thon jaune (Thunnus albacares) dans les régions tropicales et tempérées des océans Atlantique, Pacifique et Indien. Tous les thons sont de gros poissons prédateurs, parcourant de longues distances en mer. Ils sont capables de maintenir la température de leur corps quelques degrés au-dessus de la température ambiante. (Près des deux tiers des prises mondiales proviennent de l’océan Pacifique, un tiers de l’océan Indien et moins de 10% se font dans l’Atlantique.)

    Conséquences écologiques

    La pêche à senne coulissante profite du fait que les thons se rassemblent autour de corps immergés pour la chasse. Les pêcheurs utilisent ce qu’on appelle des DCP (Dispositifs de Concentration de Poissons) sous lesquels les thons sans capturés à la senne coulissante. En agissant ainsi, les espèces sensibles et en voie d’extinction comme les requins et les raies, les thons jaunes juvéniles ainsi que les thons obèses et d’autres espèces de poissons dont les stocks sont déjà en partie surpêchés sont également capturés. Pour certaines de ces espèces, la pêcherie de thons est la cause déterminante de leur déclin. Les prises accidentelles de thons juvéniles ont en outre des effets négatifs sur la situation des stocks. Les sennes coulissantes qui sont déployées sans DCP prennent moins de prises accidentelles. Cependant, ici aussi, des thons juvéniles sont capturés. La pêche à la palangre occasionne des quantités considérables de prises accidentelles d’oiseaux marins, principalement des albatros et des pétrels, ainsi que d’autres espèces de poissons sensibles tels que les requins, les raies et les tortues marines. Les méthodes de pêche traditionnelles/artisanales avec ligne de pêche ou à la ligne à main sont nettement plus sélectives et ne produisent pratiquement aucune prise accidentelle. Étant donné que le thon tout comme de nombreuses autres espèces prises accidentellement sont de grands prédateurs, la diminution de la population de ces espèces a des effets dévastateurs sur les écosystèmes marins et les réseaux trophiques.